Bon à savoir : 10 règles de français

Publié le par La vache rose

Encore une fois, parce que, ce qui va sans dire... va beaucoup mieux en le disant, voici quelques règles que l'on oublie parfois... souvent...

Bon à savoir : 10 règles de français

1. On n'écrit jamais " quelque soit ". Non, jamais.  

On peut écrire " quel(s) que soi(en)t ", " quelle(s) que soi(en)t ", en fonction du terme qui suit. Mais pas " quelque soit " : même si ça se fait dans les courriers administratifs, ce n'est pas une excuse.

2. On ne devrait jamais écrire : "autant pour moi ", c'est mal.

Il faut écrire " au temps pour moi ". Je vous vois venir, vous ne me croyez pas ? Allez vérifier. Et oui, j'ai raison. Cherchez pas.

3. " Quelquefois ", à de très rares exceptions, s'écrit toujours en un seul mot.

Est-ce qu'il vous est déjà arrivé d'écrire correctement " quelquefois " ?

4. La phrase " les reines se sont succédé " est correcte.

Même si ça fait moche. Le participe passé du verbe " succéder " ne doit pas s'accorder au féminin pluriel. Alors oui, vous avez raison, " les reines " est sujet et l'auxiliaire " être " impose normalement qu'on accorde avec le sujet, mais pas là. Si je vous dit que c'est parce que le pronom " se " est ici un COI*, ça vous éclaire, n'est-ce pas ? Et bien pourtant, ici, c'est ce qui explique tout.

5. " Parmi " et " malgré " ne prennent jamais de " s ".

Ne mettez pas de mauvaise volonté, pour une fois c'est facile quand même, on vous dit : JAMAIS. Donc vous le retenez une fois et c'est bon.

Par contre, " hormis " et " toujours " en ont toujours un. Toujours. Et " jamais " aussi. Mais ça va vous embrouiller.

6. " Cent " et " vingt " ne prennent un " s " que s'ils sont multipliés et non suivis par un autre adjectif numéral.

Donc " cent Z euros ", c'est affreux. Idem pour " vingt Z euros ". Ne faites pas les bons élèves qui n'ont jamais fait cette faute à l'oral, on vous a entendu. Et c'était pas très joli joli.

7. Le verbe " appeler " est sacrément chiant. Certes.

Un coup il prend 2 " l ", un coup il n'en prend qu'un... Pourquoi " j'appelle " mais nous " appelons " ? Résumons : au présent, il n'y a qu'avec " nous " et " vous " qu'il ne prend qu'un " l ". Par contre, il prend toujours deux " p ". C'est bon là, ça va mieux ?

8. Ne commettez pas l'erreur effroyable d'omettre que " commettre " et " omettre " n'ont pas le même nombre de " m " !

Je ne vous ferais pas l'injure par contre, de vous rappeler que " apercevoir " ne prend que un " p ", vous vous en serez bien aperçu par vous-même...

9. Il ne faut jamais écrire " elle s'est permise " ou " je me suis permise " (même lorsque l'on est une femme).

C'est une faute très moche que je vous expliquerais bien, mais la raison étant semblable à celle du point nº4 qui vous a peu emballé, j'hésite, je ne voudrais pas être trop rébarbative.

10. Les terminaisons des verbes du troisième groupe, ce n'est pas (si) compliqué.

Vous écrivez " il résoud " sans broncher, votre coeur balance entre " je peins " et " je peinds ", " tu vend " ne vous fait ni chaud ni froid. Pourtant, ce sont des horreurs qui rendraient malade le premier prof de français venu. Ici par contre, à part vous réconcilier avec votre Bescherelle**, peu d'issues possibles...

*COI : Complément d'Objet Indirect.

** Entre autres sources fiables. Certains correcteurs sont d'assez bonne qualité, en revanche, les traducteurs laissent souvent à désirer (tant dans le fond que dans la forme)... serait-ce parce que " Traduttore, traditore " comme disent les italiens. Littéralement " Traducteur, traître " expression signifiant que traduire c'est trahir dite aussi : " La traduction c'est la trahison du texte ". Tout à fait d'accord.

Je dois avouer que certaines choses m'ont surprise*... Et quand on commence à se poser des questions, on se met à douter de tout, commencer à voir des s partout, même là où il n'y en a pas... !

Ah... La langue de "Mot-lierre" est aussi belle que compliquée... Et ne me dites pas que c'est parce que c'elle est féminine, la langue...

Parce que, la langue... c'est le français !

Même dans son genre, elle est complexe...

Elle est tellement riche, et pleine de nuances qu'elle me fascine...

Un prochain thème sera accordé aux nuances et subtilités des mots de la langue française, où nous découvrirons entre autres les différences entre : surpris* ou étonné ? Charmes, attraits ou appas ? Contentement ou satisfaction ? Envie ou jalousie ? Lassitude ou fatigue ? Paresseux ou fainéant ?

Afin qu'entre deux mots, nous sachions distinguer la nuance et choisir le bon.

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